jeudi 20 septembre 2007

LA VERITE SUR L'AFFAIRE DES TROIS PETITS COCHONS

SCIESZKA, Jon
Nathan
LOT 2

L'auteur :
Biographie :

Jon Scieszka est né en septembre 1954. Il a été professeur avant d'écrire à plein temps. Il vit aujourd'hui à New York.
Bibliographie :
voir sur :
http://www.ricochet-jeunes.org/biblioauteur.asp?id=3065
Résumé :
La véritable histoire des trois petits cochons... par L.E. LOUP ! SA version ! Il n'en revient pas lui-même... Il voulait simplement du sucre pour le gâteau d'anniversaire de sa vieille grand-maman chérie. Avec une réputation comme la sienne - et un rhume carabiné - il vaut mieux être prudent... lorsqu'on frappe à la porte de petits cochons aussi peu aimables !
Pistes :
Séances d'exploitation :
Fiche pédagogique d'exploitation :
L'exploitation se compose ici de trois séances sur le récit, une séance centrée sur la conjugaison et trois autres séances spécifiques aux Cm1 ou Cm2... L'auteur de ce dossier présente sa démarche tout au long des pages de son site qui mérite en conséquence d'être attentivement visité.
Séquences de productions écrites en cycle 3.
Le travail d'écriture se situe à la suite d'une séquence de lecture de l'album de Jon Scieszka: La vérité sur l'affaire des Trois Petits Cochons.

4 commentaires:

gabyyy a dit…

Bonjour,

Je m'étonne beaucoup que dans tous les sites pédagogiques que j'ai visité à ce sujet (souvent par ailleurs très intéressants),
ce qui me semble le principal n'ait pas été abordé,
par les instituteurs dont pourtant un des rôle est de faire réfléchir les enfant à ce qu'est l'homme à ce qu'est la vie en société...

Certains sites mettent en évidence le fait qu'un même événement puisse être raconté avec des points de vue très différents dont chacun comporte sa part de vérité...

Ce n'est pas complètement faux, mais en rester là est très dangereux,
on induit un relativisme moral (qui convient si bien à tous les bourreaux et à tous les prédateurs! )
où finalement le point de vue du prédateur et celui de la victime ont le même poids!

Or l'histoire et la politique nous apprennent abondamment que les prédateurs,
les tyrans, les pires exploiteurs présentent toujours l'histoire à leur avantage.

Et même, très souvent ils se présentent comme des victime.
C'est ce que fait le loup qui explique que le dernier cochon s'est très mal conduit envers lui
en l'envoyant promener sans ménagement et sans aucune politesse,
alors qu'il venait simplement lui demander un peu de sucre.

Qui plus est il se présente comme quelqu'un de très gentil, il veut faire un gâteau pour sa vieille grand'mère chérie...

N'importe quel violeur dira que la fille l'a provoqué, ou bien en fait "qu'elle le cherchait" : c'est donc elle la fautive !
Hitler se présentait comme une victime d'un complot international ourdi par les Juifs !

Autrement dit, la chose principale à mettre en évidence envers des enfants (de futurs citoyens)
est que le point de vue du bourreau n'est pas du tout à mettre sur le même plan que celui de la victime.

Le prédateur (tant qu'il n'a pas regretté réellement son action et tenté sérieusement de la réparer ou de faire un bien équivalent)
est un égoïste (sinon il n'aurait pas été prédateur)
qui emploiera donc tous les moyens pour se justifier
(pour lui, tant qu'il est dans l'égoïsme, lui-seul compte, dont il n'a que faire de la morale ni du mal qu'il fait aux autres),
sans reculer devant les pires mensonges.

Ce qui implique évidemment qu'il faut d'abord bien déterminer qui est le bourreau (et jusqu'à quel point) ;
et qui est la (les) victime (et jusqu'à quel point).
Mais dans l'histoire du loup et des trois petits cochons ces choses là sont bien claires.

Ce loup est un très bon manipulateur, très intelligent...
il sait mettre le lecteur de son côté,
se montrer sympa...
il sait très bien mélanger le vrai et le faux...

En matière de prédateur, de bourreau, c'est vraiment un cas d'école (c'est le cas de le dire)
et c'est d'autant plus dommage de passer à côté et de ne pas éclairer les enfants sur ce genre d'individus!


Amitiés

gabyyy a dit…

Rectification par rapport à mon message précédent :

J’ai écrit :

« Le prédateur (tant qu'il n'a pas regretté réellement son action et tenté sérieusement de la réparer ou de faire un bien équivalent)
est un égoïste (sinon il n'aurait pas été prédateur)
qui emploiera donc tous les moyens pour se justifier
(pour lui, tant qu'il est dans l'égoïsme, lui-seul compte, dont il n'a que faire de la morale ni du mal qu'il fait aux autres),
sans reculer devant les pires mensonges. »

Ce n’est probablement pas aussi tranché que ça : dans certains cas (souvent ?) l’individu peut aussi être partagé entre son égoïsme et une certaine conscience et regret du mal qu’il a fait …
Si c'est le cas (mais comment le savoir ?)son témoignage sera plus près de la vérité.

Comme on est dans l'incapacité de savoir ce qu'il en est à ce sujet, il est clairement plus prudent(me semble-t-il) de donner beaucoup plus de poids au témoignage des victimes qu'à celui des bourreaux.

Webmaster a dit…

Merci Gaby pour ces commentaires.
Cordialement

gabyyy a dit…

Encore deux compléments :

-1- J’ai écrit : « Ce qui implique évidemment qu'il faut d'abord bien déterminer qui est le bourreau (et jusqu'à quel point) ;
et qui est la (les) victime (et jusqu'à quel point). »

-> Cela est crucial, déterminant, vital… mais c’est très souvent loin d’être évident à réaliser : les apparences peuvent être trompeuses, des témoins de bonne foi peuvent se tromper, des personnes fautives ou complices ou menacées par le bourreau … peuvent faire de faux témoignages ; il arrive aussi que des personnes fassent de faux témoignages pour se venger de quelqu’un…. Etc. etc.
Les erreurs judiciaires, parfois dramatiques, existent.
( Je n’ai aucune compétence particulière en la matière : j’ai eu une formation scientifique, ensuite j’ai travaillé dans la fonction publique comme analyste-programmeur-informaticien, depuis dix ans je suis retraité).

-2- J’ai écrit : « Le loup sait se montrer sympa »

-> Staline savait faire preuve d’une bonhomie qui le rendait sympathique.